Le domaine

Le domaine aujourd'hui

Construit en 1860 en grès des Vosges, les bâtiments ont été réaménagés au fil de l’évolution de l’exploitation. Viticulteurs de Père en Fils depuis 1630, la famille exploite aujourd’hui 11 hectares de vignes, dont une grande majorité en Côteaux.




Nous sommes propriétaires et exploitants de notre vignoble, cultivons, récoltons, vinifions et commercialisons notre récolte et exclusivement notre récolte.
Toute une déclinaison de blancs, de rouges et effervescents vous attend dans notre caveau de dégustation.
Découvrez nos différentes créations issues d'une passion partagée par toute une famille.

Les caves

L’obtention d’un grand vin passe par un savoir-faire et une passion sans cesse renouvelés. Une fois les raisins arrivés à maturité, nous les récoltons de façon manuelle afin d’obtenir un vin à la hauteur de nos espérances.

Notre gamme compte aujourd’hui une vingtaine de cuvées différentes, de la gamme tradition en passant par les cuvées et les terroirs, les vendanges tardives et les Crémants.

Le raisin est cueilli à maturité, transporté en comportes pour éviter toute trituration et tassement.

Le pressurage est doux et lent grâce à un pressoir pneumatique (avec un maximum de 2 bar de pression).

Le jus est décanté naturellement pendant environ 24 heures à froid (12 °) et transféré dans des cuves en inox, acier émaillé ou en bois afin de fermenter.

Les vins sont ensuite laissés en élevage sur lies, pendant quelques mois puis sont mis en bouteille au domaine.






Un peu d'histoire

Le baron Kirmann François Antoine KIRMANN est né à Bischoffsheim le 2 octobre 1768 dans une famille de modestes vignerons. Il s’engagea à l’âge de 17 ans et prit part à toutes les campagnes de la République et de l’Empire. On l'envoyait partout où l’on échangeait des coups de sabre, de lance et de baïonnette. Il fut promu au commandement de l’Escadron de Mameluks qui le fit entrer dans la légende. Ses exploits lui valurent le titre de Baron de l’Empire et d'innombrables blessures, ce qui ne l'empêcha pas de se marier à trois reprises et de vivre jusqu'à 82 ans ! Nous avons voulu honorer la mémoire de cet aïeul hors du commun au travers de nos cuvées d'exception qui portent désormais son titre.

kirmann_ecussonLe Baron Kirmann François Antoine est né à Bischoffsheim le 2 octobre 1768 dans une famille de modestes vignerons. Il s’engagea le 2 juillet 1785, à l’âge de 17 ans, au Régiment de Hussards «Colonel Général », appartenant au Duc d’Orléans, le futur Philippe Egalité, régiment qui devint à la Révolution le 4e Régiment de Hussards, où il atteignit, se distinguant dans les premiers combats à l’Armée du Nord, aux ordres de Dumouriez, le grade de Maréchal des Logis. Le 1er mars 1793 il fut muté comme Maréchal des Logis au 20e Régiment de Chasseurs à Cheval, formé à Verdun, fut promu Maréchal des logis chef le 1er Avril, et passa Sous-Lieutenant le 6 juin de la même année. Il prit part à toutes les campagnes de la République et de l’empire et se distingua partout par sa bravoure et ses capacités tactiques. Premier lieutenant le 1er novembre 1793, il fut promu au grade de Capitaine le 19 juin 1794, et se fit remarquer six jours plus tard à la bataille de FLEURUS où il fut blessé d’un coup de fusil à la mâchoire inférieure. On envoyait Kirmann le balafré partout où cela chauffait, partout où l’on échangeait des coups de sabre, de lance et de baïonnette. Dans un article paru en 1909 il est qualifié de «véritable centaure, bras de fer, cœur de lion légendaire déjà comme Lieutenant dans l’Armée de Moreau». En 1800 à la bataille d’ERBACH en HESSE il avait été placé avec le 1er Escadron devant le château que canonnaient les Autrichiens, chargé par le Général Decaen de protéger les batteries françaises déployées un peu plus loin, du côté de DELLMENSINGEN. Attaqué par 800 Autrichiens, il soutint le choc, repoussa l’ennemi, puis contre-attaqua en chargeant les Autrichiens qui s’enfuirent, laissant des prisonniers, ne s’arrêtant que lorsque son cheval s’abattit, blessé d’un coup de feu. Le temps de changer de cheval et Kirmann repart, chargeant un bataillon de 500 Autrichiens établi dans DELLMENSINGEN, qu’il traverse, enlevant un drapeau et forçant les «Kaiserlick» à mettre bas les armes. Quelques instants plus tard il est pris à partie par un peloton de cavalerie de réserve autrichien. Kirmann rallie ses hommes dispersés et court à l’ennemi. Celui-ci fait demi-tour, mais les chasseurs les rejoignent et les raccompagnent jusque sur les positions de batteries ennemies. La nuit tombait, autour de Kirmann il restait une quarantaine de cavaliers. En face d’eux reculaient lentement quelques 600 cavaliers autrichiens. Précédant sa petite troupe, Kirmann se précipite, traverse seul par deux fois le régiment disloqué, tue cinq hommes, en blesse huit, rejette avec les siens tout le reste de la colonne derrière le Danube et revient avec 12 prisonniers.

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